samedi 6 novembre 2010

"Rois et Royaumes Bamiléké" à Paris


Dédicace au musée du quai Branly à Paris le dimanche 14 novembre 2010 à 14h30 du livre "Rois et Royaumes Bamiléké" en présence de Mireille Bisseck et de Haman Mana. Vous y êtes cordialement invités si vous êtes de passage par là. 

mardi 12 octobre 2010

Dédicace : « Rois et Royaumes Bamiléké » fait courir

 Le public de Yaoundé a fait le déplacement en masse vendredi dernier pour la Fondation Muna lors de la cérémonie de présentation officielle de cet ouvrage. 

Dédicace, vendredi 08 octobre de...rnier, à l’auditorium de la Fondation Muna à Yaoundé, de l’ouvrage «Rois et Royaumes Bamiléké». Un livre paru en 2010 aux Editions du Schabel. Membres des représentations diplomatiques au Cameroun, ministres, directeurs généraux des entreprises publiques et privés, universitaires, libraires, éditeurs, étudiants, journalistes et autres, ont bravé la pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville pour découvrir l’ouvrage de Haman Mana, journaliste, par ailleurs directeur de la publication du quotidien Le Jour, et Mireille Bisseck, journaliste à la Crtv.

Devant un public avide de savoir, Haman Mana, directeur des Editions du Schabel, a tenu à remercier Mireille Bisseck, celle-là même qui lui a appris «à révéler ces histoires que ma grand’mère me racontait autour du feu», a-t-il dit. Des histoires récentes et lointaines de 150 chefferies Bamiléké, que les auteurs étalent sur 236 pages.

Pour Haman Mana, «Rois et Royaumes Bamiléké» n’aurait pas pu être achevé, sans la participation d’autres collaborateurs, notamment Hugo Bebe qui a assuré la partie photographique de l’ouvrage. Dans la foulée, l’auteur a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce «chef-d’œuvre».
La gorge nouée par l’émotion, Mireille Bisseck, elle aussi, a dit merci. «Merci de me permettre d’exprimer le bonheur de voir l’heureux aboutissement d’une belle et longue aventure ; que grâces soit rendues à Dieu !». L’écrivaine a exprimé sa gratitude aux siens présents à la cérémonie, et à sa «hiérarchie professionnelle» représentée à la dédicace par le directeur général de la Crtv, Amadou Vamoulké, et d’autres cadres de la Crtv.

Le public a appris davantage sur les contours de la réalisation de cet ouvrage, qui a débuté par un besoin d’écrire. «Mais écrire quoi et comment ?», a demandé Mireille Bisseck. Puis, un jour, les journalistes ont pris la route de l’Ouest. C’était en fait un «voyage en terre inconnue», pour Mireille Bisseck qui n’est pas de la région de l’Ouest. «Un voyage vers des hommes et des usages sur lesquels planent tant et tant de préjugés. Un contact souvent brutal, quelque fois délicat, avec une coutume magnifiquement conservée. Mais, au finish, un périple qui s’est rapidement transformé en une promenade à travers un autre habitat», a souligné l’auteure.
A les entendre défendre ce beau livre, qui fait son entrée dans le marché du livre, la directrice générale d’Afrédit éditions, Simone Edzoa, à félicité les jeunes éditeurs pour le travail abattu, tout en souhaitant que cette initiative ne s’arrête pas en si bon chemin. En sa qualité de notable Bamiléké, Ferdinand Nana Payong, vêtu pour la circonstance d’une tenue traditionnelle d’apparat, leur a remis des attributs nobiliaires.

Flore Edimo

 

Réactions : Comment appréciez-vous « Rois et Royaumes Bamiléké» ?

Bruno Gain, ambassadeur de France au Cameroun : « Ce livre va me permettre de mieux connaitre la culture camerounaise »
Mais, écoutez, il faut d’abord que je le lise. Je sais une chose, c’est que le livre va me permettre de mieux connaitre la culture camerounaise et de mieux comprendre le Cameroun. Je trouve que c’est une excellente initiative et c’est d’autant plus significatif que les journalistes qui l’ont écrit ne sont pas bamiléké. Cela montre la richesse de la culture camerounaise, son climat de tolérance et sa volonté d’avoir des échanges culturels. Je trouve que les journalistes sont des écrivains de l’éphémère, puisqu’ils écrivent tous les jours dans les journaux. Avec l’expérience qu’on connait des deux auteurs, il n’est pas surprenant de les voir arborer la casquette d’écrivain.

Alain Blaise Batongue, directeur de publication du quotidien « Mutations » : « Il y a beaucoup d’informations »
Je l’ai parcouru, mais je ne l’ai pas encore lu en profondeur. Je me rends compte qu’il y a beaucoup d’informations qui nous permettent de découvrir et de comprendre les royaumes bamiléké. Je vais m’appesantir sur les aspects de forme, et à ce niveau je peux dire que c’est un beau livre. Cela peut paraitre répétitif de le dire, puisque c’est dans ces éditions qu’on le fait. Mais il est vraiment beau, agréable à regarder. Aussi, agréable à lire, avec des photos sublimes. Les textes sont courts et ramassés. C’est du pain bénit pour le journaliste, c’est également du pain bénit pour le lecteur. Pour l’instant donc, je suis désolé de dire que je n’ai pas trouvé d’aspect négatif.

Amadou Vamoulké, Dg de la Crtv : « Félicitations à Haman Mana»
La création littéraire est quelque chose d’important. Et surtout, lorsqu’elle se déroule dans des espaces auxquels nous ne sommes pas familiers ici au Cameroun, même si Haman a eu des précurseurs. Je pense notamment à Bisseck et à d’autres gens. Il y a de l’espace pour beaucoup de gens qui ont la capacité de saisir nos réalités et de les restituer. C’est un événement important et je dis toutes mes félicitations à Haman Mana, qui a eu l’initiative, mais aussi à toute l’équipe, espérant que je leur emboiterai le pas un de ces prochains jours.

Ibrahim Chérif, rédacteur en chef Crtv télé : « Les auteurs nous ont surpris »
En tant que journaliste, il faut simplement leur dire un grand bravo. En réalité, ils nous ont surpris. On les attendait certainement sur d’autres chemins, comme un ouvrage sur la politique, par exemple. Mais vraiment, «Rois et Royaumes Bamiléké» est une agréable surprise. On peut seulement dire, comme qui dirait : un seul mot, continuez !

Elise Mballa Meka, présidente de la Sociladra : « Un nouvel opus qui va enrichir la littérature camerounaise »
D’abord, je suis venue rendre hommage à un collègue, puisque je suis romancière. Aussi, à travers ma présence je suis venue lui témoigner la reconnaissance de la société civile de littérature et des arts dramatiques (Sociladra). A ce titre, il m’a semblé nécessaire de venir sensibiliser les auteurs et l’éditeur à adhérer à la Sociladra, pour protéger leur œuvre. Je pense ainsi que c’est un nouvel opus qui va enrichir le monde de la littérature camerounaise.

Propos recueillis par Eitel Elessa Mbassi (stagiaire)

lundi 4 octobre 2010

Reinhard Buchholz : "Le Jour est l'un des grands quotidiens que compte le Cameroun"


L'ambassadeur d'Allemagne au Cameroun parle de la presse camerounaise et évalue la coopération entre son pays et le Cameroun.

Qu'est ce qui explique votre intérêt pour le Jour?
Ma visite au journal Le Jour témoigne de l'intérêt que je porte en général pour la liberté de la presse et la liberté d'expression. Nous pensons que ce sont des aspects très importants pour le développement d'un pays. C'est ce qui justifie la visite, au Jour et dans les autres médias, que je suis entrain d'effectuer en ce moment. Je dois également ajouter que je suis particulièrement Le Jour qui est l'un des grands quotidiens que compte le Cameroun actuellement.
J'ai eu un entretien avec le directeur de publication, Haman Mana, et le rédacteur en chef, Xavier Luc Deutchoua. Cela ma donné l'occasion de partager leurs expériences dans la gestion d'un journal, et j'ai pu avoir connaissance de certaines réalités de la profession au Cameroun.

Quels regards portez-vous sur la presse camerounaise?
Je note, tout d'abord, qu'il y a beaucoup de produits sur le marché médiatique au Cameroun, que ce soit les quotidiens, les hebdomadaires, les radios ou les télévisions, et je m'en réjouis parce cela traduit un signe de diversité. C'est nécessaire pour la construction d'une démocratie. Le journal c'est d'abord une entreprise, mais je remarque que la plupart des journaux locaux ont un tirage assez limité, donc, les bases économiques sont encore faibles. Il est important que les journaux puissent tirer beaucoup plus pour pouvoir disposer des moyens afin de faire grandir les entreprises de presse.

Qu'est ce l'ambassade peut justement faire à ce niveau?
Ce que nous pouvons faire au niveau de l'ambassade c'est déjà d'affirmer notre présence politique dans les journaux, pour monter que l'Allemagne est un partenaire au développement de la liberté d'expression et des médias. D'autre part, dans le cadre de la coopération, nous offrons des stages et des bourses de formation aux journalistes et aux personnels des médias. Nous comptons également développer le volet gestion et management des journaux.

Quelle évaluation faites-vous aujourd'hui de la coopération Cameroun-Allemagne?
Nous avons eu des négociations intergouvernementales en Allemagne la semaine dernière. Au cours de cette concertation, nous avons, d'un commun accord, fixé le cadre financier de la coopération pour le développement. Je suis très heureux de vous informer ici que l'Allemagne va augmenter son aide au développement au Cameroun. Elle va ainsi passer de 49 millions d'euro soit 28,820 milliards de Fcfa à 77 millions d'euro soit 50,435 milliards de Fcfa pour les trois prochaines années. Ce n'était pas évident parce que suite à la grave crise économique qui a secoué la plupart des grands pays, nombreux ont préféré baisser cette aide. Malgré nos difficultés, nous avons jugé utile d'augmenter l'aide au Cameroun.

Vous venez d'arriver au Cameroun, allez-vous prendre des dispositions particulières pour l'accueil des demandeurs de visa, notamment les étudiants qui souhaitent se rendre dans votre pays?
Nous avons un grand intérêt à ce que les Camerounais se rendent en Allemagne. Le résultat jusque-là est que la plus grande communauté africaine en Allemagne, ce sont les Camerounais, ils sont plus de 20 000. Il en est de même pour la communauté estudiantine. Le Cameroun compte le plus grand nombre d'étudiants africains en Allemagne, ils sont plus de 6000. Nous tenons simplement à ce que tous ceux qui sollicitent des visas chez nous respectent les clauses. Si vous avez pris, par exemple un visa de touriste, il faut rentrer à la date d'expiration.

Propos recueillis par
Innocent B. Ngoumgang

L'ambassadeur d'Allemagne rend visite au Jour


Reinhard Buchholz, l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne au Cameroun, a rendu une visite de courtoisie à la rédaction du Jour hier matin, à son siège à Elig-Essono à Yaoundé. Accompagné de son assistant au service de presse et des relations publiques, André Tsafack, il a visité les installations de la salle de rédaction et du service technique. Reinhard Buchholz a eu un entretien avec le directeur de la publication du Jour, Haman Mana.
Leur échange a essentiellement porté sur le mécanisme de fonctionnement et de gestion du quotidien Le Jour et les difficultés que connaît la presse écrite camerounaise. Au terme de sa visite, l'ambassadeur d'Allemagne a reçu le dernier ouvrage de Haman Mana, intitulé «Rois et royaumes Bamiléké» et paru cette année aux éditions du Schabel.
I.B.N.

dimanche 26 septembre 2010

PSG : « Apoula Edel, l'esclave qui a échappé à son négrier »


Par Blandine Grosjean | Rue89 | 25/09/2010 | 11H05

Le gardien de but du PSG Apoula Edel, accusé d'avoir menti sur son âge et son identité (Charles Platiau/Reuters)
Haman Mana est un de mes amis, un Camerounais qui a fondé et dirigé plusieurs journaux de qualité dans son pays, grand amateur de foot africain et français.
Cette semaine, en France, l'étau mediatico-judiciaire s'est resserré autour de son compatriote, le gardien de but du PSG Apoula Edel, qui est accusé de ne pas s'appeller Apoula Edel et de ne pas avoir 24 mais 29 ans.
Petit rappel dans le mensuel So Foot d'une affaire qui a éclaté à la fin 2009
« En décembre, l'AS Saint-Etienne dépose une réserve contre le PSG concernant l'âge réel du gardien remplaçant de Greg Coupet, Apoula Edel. Il aurait 27 ans et non 23, et s'appellerait même Ambroise.
Belle affaire… C'est Nicolas Philibert, son entraîneur à Yaoundé au début du siècle, qui aurait balancé l'info au club stéphanois pour se venger du joueur qui ne lui aurait jamais remboursé certaines dettes. »

J'aurais dû éviter de parler de « petit truc rigolo »

J'envoie un mail à Haman. « Tu nous écrirais pas un petit truc rigolo sur Apoula ? » Je le connais bien, nous avons déja eu des échanges « virils et musclés » sur les rapports entre la France et ses ex-colonies, notamment les relations entre Noir(e)s et Blanc(he)s.
J'aurais mieux fait d'éviter l'expression « petit truc rigolo ». Réponse de Haman :
« Pour moi, Edel Apoula, c'est un travailleur immigré comme tous les autres, qui se débrouille comme il peut, pour passer entre les mailles des filets de l'immigration, et qui est victime d'un négrier des temps modernes , qui lui pourrit la vie.
Les questions essentielles, c'est : ce garçon est-il un bon gardien de but ? S'il faut parler d'honnêteté et de probité, et de tout ce que l'on veut évoquer sur le registre le la bonne morale, il faut peut-être remonter à tout ce qui a fondé les relations entre la France et ses colonies, et ses colonisés, et tout le reste.
Là, on peut s'interroger sur les méthodes d'Elf, qui exploite le pétrole au Cameroun depuis 1957, et on ne l'a su qu'en 1982, etc.
PS : tu peux considérer ceci comme étant mon “petit truc rigolo” sur cette question, et le publier. »

« Chaque enfant africain qui tape dans un ballon nourrit cet espoir-là »

Aïe. Je lui réponds : « Es-tu sûr qu'il a changé son âge et son nom ? »
« Bien sûr, Blandine, tous les footballeurs africains changent leur âge (vous ne pouvez pas l'écrire, les associations de lutte contre le racisme vous tueront)…
Si un journal de France s'y intéresse, il est bon qu'il vienne en Afrique et enquête sur la question du trafic des footballeurs africains vers l'Europe.
Sais-tu que Samuel Eto'o [avant-centre camerounais de l'Inter Milan, ndlr], la grande star d'aujourd'hui, est entré clandestinement en Europe ? Chaque enfant africain qui tape dans un ballon nourrit cet espoir-là…
Et c'est un problème plus complexe que celui de ce gardien du PSG… »
Tout ça ne me fait ni un petit truc rigolo, ni un article. « Tu veux pas nous faire une chronique ? », comme celle qu'il publie dans ses journaux. Il l'a envoyée, la voici :

« Lynchez le nègre marron !

Le monde a vraiment changé : il y a deux cents ans, lorsque des bateaux accostaient dans le golfe de Guinée pour embarquer de jeunes Noirs afin d'aller effectuer des travaux durs au-delà des mers, il fallait utiliser la force, les chaînes et les fers, pour les contraindre à quitter l'Afrique.
Aujourd'hui, si vous faites amarrer un bateau au port de Douala et si vous demandez à avoir de jeunes Noirs pour aller effectuer ces mêmes travaux difficiles, ceux dont les Blancs ne veulent pas en Occident, ce sera l'émeute : vous aurez tellement de candidats au départ qu'il vous faudra sélectionner, comme on le faisait il y a deux cents ans : par la musculature, la dentition et d'autres atours…
Résumons-nous : autrefois, ils quittaient l'Afrique en pleurant, mais aujourd'hui ils la quittent en chantant.
L'affaire d'Edel Apoula (ou Beyamena, appelez-le comme vous voulez) est une histoire qui date. C'est l'histoire de l'esclave qui a été choisi, embarqué, nourri aux frais d'un esclavagiste, qui comptait faire sur sa bête de substantiels bénéfices après la vente.
Mais voilà que par on ne sait quel tour de passe-passe, sa marchandise lui échappe, sans qu'il n'ait pu rentrer dans ses frais, ni effectuer la plus-value escomptée. C'est pourquoi il ne parle que d'entretien, de nourriture, bref de toutes ces menues choses qu'il a dépensées pour que son Edel soit présentable le jour du grand marché. Et voilà que son Edel lui a échappé.
Tout le monde le sait, les “ nègres marrons ”, ceux qui s'échappaient du contrôle de leurs maîtres, étaient promis à un sort funeste : le lynchage, ou le fouet, jusqu'à ce que suinte par le sang, toute envie de fausser compagnie au maître… Par ce qu'il fallait enlever de la tête de tous les autres, l'idée de quitter le joug de l'esclavage.
On évoquera sûrement les grands principes de probité et de morale, puis bien d'autres encore, lorsqu'il sera question de parler ou de “ juger ” cette affaire.
Mais ce sont les mêmes principes qu'il faudrait appliquer à tous les rapports entre l'Afrique et la France. Comme cela, on ouvrirait beaucoup d'autres dossiers, que l'on jugerait selon ces principes-là. Tenez, par exemple : comment Elf a-t-il pu exploiter du pétrole au Cameroun entre 1957 et 1980 sans que personne n'en sache quoi que ce soit ? »
Source : Rue89 où vous pouvez également lire des commentaires.

dimanche 19 septembre 2010

La honte !


 Le choléra est là. Au Cameroun. En 2010. En ce moment où la science et les moyens modernes d’aménagement de l’espace ont permis de le marginaliser, de circonscrire cette maladie aux seules communautés humaines victimes de guerre ou de catastrophe naturelle grave…
Le choléra, on ne le dit pas assez, c’est l’expression même de la déchéance humaine : l’incapacité d’une communauté à prendre en charge ses déjections, son eau, son hygiène quotidienne. Et voilà que le choléra est là, dans un pays « en paix », comme on aime à le rappeler si souvent dans les discours, et sans qu’il y ait de catastrophe naturelle visible.
Les Camerounais d’un certain âge doivent se souvenir de l’alerte au choléra survenue dans notre pays au début des années 70. Le président Ahidjo déclencha une vaste campagne nationale de vaccination, appuyée d’une autre, de communication, qui permit de vacciner la quasi-totalité de nos compatriotes et d’éradiquer la maladie. Ceux qui s’en souviennent peuvent encore fredonner cette chanson qui passait en guise d’indicatif à tous les journaux parlés de Radio- Cameroun : « Choléra, guerre au choléra, allons nous vacciner… », par les enfants de l’Ecole de Nkol-Ewe.
La gesticulation malhabile et sans résultats concrets du ministre de la santé et de quelques hauts fonctionnaires de son département ministériel est pitoyable. Tout comme l’attitude étonnante de tous nos politiques qui continuent de vivre, comme si rien n’était. Alors que le choléra est dans nos maisons.
Il n’y a pas de maladie honteuse? Ah si !